« J'ai choisi la voie de la foi – et par la voie de la foi, je suis revenu » : le message bouleversant d'Agam dans l'hélicoptère après sa libération
Des images du vol en hélicoptère d'Agam Berger, en route vers l'hôpital Beilinson, aux côtés de ses parents | Elle a écrit : "J'ai choisi la voie de la foi, et par la voie de la foi, je suis revenu. Merci à tout le peuple d'Israël et aux héros de Tsahal, il n'y a personne comme vous dans le monde !" | Elle a respecté le Shabbat en captivité et a refusé de manger de la viande non casher.
Lors de son court vol dans le ciel d'Israël, depuis la frontière de la bande de Gaza jusqu'à l'hôpital Beilinson, sur le chemin de la réunion avec ses amies observatrices, Agam Berger a transmis un message de force et de foi intense à tout le peuple d'Israël, qui attendait avec impatience son retour.
Agam Berger et sa famille sont un modèle de foi, qu'ils ont incarné tout au long de cette période. Sa mère avait demandé à tout le public en Israël, avant le dernier Shabbat – alors qu'on espérait déjà sa libération avec ses amies lors du précédent échange de prisonniers – de ne pas profaner le Shabbat en raison de sa libération imminente. Finalement, elle a été libérée ce jeudi.
Selon des témoignages, Agam a respecté le Shabbat pendant sa captivité et s'est également abstenue de manger de la viande, car elle n'était pas casher. D'après un reportage d' Israël Hayom , la mère d'Agam, qui a elle aussi eu le mérite de sanctifier le Nom divin, a raconté que l'amie de sa fille, Liri Albag, libérée le Shabbat dernier, lui avait parlé de la rigueur avec laquelle Agam avait maintenu l'observance de la cacheroute durant sa longue captivité.
"La fille et vous", a raconté Albag, "avez tenu bon dans votre foi, peut-être même sans savoir l'une pour l'autre. Elle s'est abstenue de manger de la viande et de nombreux autres aliments dont elle doute de la cacheroute." Elle a ajouté : "Agam faisait également très attention à ne pas allumer de feu pendant le Shabbat et à préserver la sainteté du jour sacré, autant qu'elle le pouvait."
"Peut-être est-ce pour cela qu'elle semblait pâle", a encore confié Liri à la mère d'Agam, avant d'ajouter : "Son alimentation était très limitée, mais elle était heureuse d'être restée fidèle à ses valeurs."
La rencontre particulièrement émouvante d'Agam Berger avec les membres de sa famille, à l'hôpital Bellinson.
Comme cela a été rapporté à l'époque dans Kikar HaShabbat, ce n'est pas la première fois que la mère reçoit de tels récits. Il y a environ un an, sur le rapport que la captive Agam Goldstein avait raconté à la mère d'Agam Berger que sa fille respectait le Shabbat avec une immense dévotion. Elle avait décrit comment les terroristes du Hamas avaient ordonné à Agam (Berger) de cuisiner, mais qu'elle avait tenu bon avec une force spirituelle inconcevable et refusé de profaner le Shabbat.
Lorsque la mère d'Agam lui avait demandé comment elles savaient quand entrait le Shabbat, Agam Goldstein avait répondu : "Nous avions une montre avec la date. Nous savions quand entrait le Shabbat."
Elle a également raconté à la mère, qui était bouleversée d'entendre ces témoignages et de recevoir un signe de vie de sa fille en captivité chez le Hamas, à quel point la foi d'Agam était forte et comment elle priait constamment pour sa libération et celle de tous les otages : "Elle priait énormément. Elle faisait même les bénédictions sur la nourriture."
Agam Berger devait être libérée Chabbat dernier. Sa mère avait alors déclaré : « Je ne profanerai pas le Chabbat pour voir ma fille ».
Il semble que D-ieu ait entendu sa prière puisqu'Agam a été libérée jeudi sans aucune profanation du Chabbat. Voir l'info
Source : Kikar HaShabat