Des milliers de manifestants à Jérusalem contre l'accord.


Des familles d'otages et des familles endeuillées ont manifesté à Jérusalem contre l'accord en cours de signature avec le Hamas.
"Il faut libérer les otages de manière à ce que seul l'ennemi en paie le prix", a déclaré Tzvika Mor, dont le fils est otage dans la bande de Gaza. De plus, plusieurs manifestations et marches ont lieu dans divers endroits de la ville de Jérusalem, et des routes ont été bloqués par des centaines de personnes.

Ce jeudi soir, des centaines de personnes se sont rassemblées au « Camp de la bravoure » à Jérusalem pour appeler le gouvernement, dans une dernière tentative, à se retirer de l'accord. Lors du rassemblement, les participants ont interpellé le gouvernement : « On n'abandonne pas les otages, on n'abandonne pas la sécurité d'Israël. » Parallèlement, plusieurs manifestations et marches se déroulent en divers points de la ville de Jérusalem, provoquant des blocages de routes.

"La question des otages est une question nationale. Si on ne libère pas les otages de la bonne manière, ce sont d'autres citoyens qui paieront le prix, tout comme je paierai aujourd'hui le prix de l'accord Shalit", a déclaré Tzvika Mor, président du Forum Tikva, dont le fils Eitan est détenu en captivité par le Hamas.

Selon lui, le temps presse et il est crucial d'agir dans les heures critiques pour changer de direction. "Comment peut-on abandonner la majorité des otages ? Comment peut-on faire des distinctions entre les vies ? Pourquoi laisser derrière les jeunes hommes, les soldats, la plupart des détenus ? Pourquoi céder ? Pourquoi ne pas faire en sorte que tout le monde revienne en une seule fois ?" a-t-il demandé, s'adressant au Premier ministre et aux ministres de la droite : "C'est maintenant ! Le temps s'écoule ! Ne soutenez pas un accord qui abandonne la plupart des otages. La sélection que vous faites aujourd'hui condamne les otages restants à une mort certaine. »


Itzik Fitoussi, le père de Yishai (de mémoire bénie), a déclaré : « Notre fils n'est pas tombé en vain. Yishai était de la quatrième génération de colons de Goush Katif. Il a été expulsé de Goush Katif, et 19 ans plus tard, il s'est battu sur cette même terre, à seulement quelques kilomètres de la maison dont nous avons été chassés Un accord irresponsable incluant le retour des terroristes dans la bande de Gaza entraînera un autre 7 octobre ! »

Yehoshua Shani, le père du capitaine Uri Mordechai (de mémoire bénie) et président du Forum de la Bravoure, a ajouté : « Nous avons vaincu des ennemis plus grands et plus puissants. Face à la barbarie du Hamas, nous devons obtenir une victoire claire et décisive, une victoire qui ramènera tous nos soldats et citoyens de captivité, et qui garantira qu'il n'y aura plus d'otages, plus d'attaques, plus de terrorisme. »

Selon lui, la seule manière de libérer les otages et d'assurer notre sécurité est une victoire militaire totale. « Au nom des otages, des soldats tombés, de notre peuple vivant sous la menace, et des générations futures, je vous appelle : ne cédez pas ! Allez jusqu'au bout ! Jusqu'à la victoire ! » a-t-il exhorté le gouvernement.

D'autres familles des soldats tombés ont également participé au rassemblement : la famille d'Elkana Wiesel, celle du lieutenant-colonel Jonathan Bernstein, le père du colonel Jonathan Steinberg, la famille Bonzel, les parents d'Amit, la famille de Boaz Yougev , la famille d'Amihai Witzen, la sœur de Gilad Nitzan, ainsi que le rabbin David Ben-Natan, père de Shoval Ben-Natan.

En parallèle au rassemblement au « Camp de la bravoure », des organisations ont également organisé des manifestations dans des dizaines de carrefours à travers le pays, réunissant des milliers de participants. Le rassemblement et les manifestations s'ajoutent à une série de protestations menées ces derniers jours contre l'accord.

Ce matin, des organisations ont bloqué l'entrée du bureau du Premier ministre en portant des cercueils symbolisant le lourd tribut de cet accord. Les manifestations devraient se poursuivre jusqu'à la réunion du gouvernement et du cabinet dans le but d'influencer les ministres à s'opposer à l'accord.

Source : now14