Enfin libre ! Après 471 jours de captivité libération de trois otages israéliennes


Romi Gonen (24 ans), Emily Damari (28 ans) et Doron Steinbrecher (31 ans) ont étés libérées aujourd'hui vers 16h30.

Escortées par Tsahal, les trois otages sont arrivées sur le sol israélien.
Les mères des otages suivent en direct la libération de leurs filles, dans une vidéo diffusée par Tsahal.
Les mères de Romi Gonen, Doron Steinbrecher et Emily Damari ont suivi la libération de leurs filles sur l’écran d’un téléphone portable, auprès de plusieurs soldats de l’armée israélienne qui a diffusé sur X une vidéo de l’instant.

Une opération méticuleuse attend Romi Gonen, Emily Damari et Doron Steinbrecher, qui retrouveront leurs familles après plus de 15 mois aux mains du Hamas.


Romi Gonen (24 ans), Emily Damari (28 ans) et Doron Steinbrecher (31 ans) ont étés libérées aujourd'hui vers 16h30. Un dispositif précis a été mis en place pour leur retour, qui devrait prendre environ deux heures depuis leur prise en charge jusqu'à leurs retrouvailles familiales. 

Les trois femmes seront d'abord accueillies par des forces spéciales qui les accompagneront vers des centres d'accueil avancés situés à Erez, Reim ou Kerem Shalom. Dans ces centres, elles bénéficieront d'examens médicaux et recevront des produits d'hygiène et de cosmétique spécialement achetés pour elles. Un responsable militaire a précisé que leur transfert s'effectuera via des corridors couverts pour préserver leur intimité.

"Romi est sur la liste. C'est officiel. Bonne chance à nous tous", a annoncé Shaf Gonen, le frère de Romi, enlevée lors de la rave party Nova. Tom, le frère d'Emily, a écrit : "Nous t'aimons et t'attendons".

Donald Trump a réagi sur les réseaux sociaux : "Les otages commencent à sortir aujourd'hui ! Trois merveilleuses jeunes femmes seront les premières."

En échange de leur libération, 90 prisonniers palestiniens seront relâchés des prisons israéliennes et transférés vers les territoires palestiniens de Cisjordanie ou Jérusalem-Est. Selon l'accord approuvé par le gouvernement, la libération de chaque otage vivant ou enfant de moins de 19 ans entraînera la libération de 30 détenus palestiniens, femmes ou mineurs.

Un haut responsable israélien a prévenu que des retards et violations étaient probables : "Il y a une forte probabilité de violations et de manipulations de la part du Hamas dès le premier jour. C'est une organisation terroriste qui exercera une terreur psychologique sur le public israélien et les familles tout au long de l'accord."

 
Les conseils régionaux d'Eshkol et Sha'ar HaNegev se préparent également à accueillir les otages. À Eshkol, où 41 résidents sont toujours captifs, chaque famille s'est vu attribuer un travailleur social dédié depuis le début de la guerre.