
Au cas où la famille endeuillée n'aurait pas d'avocat ou n'aurait pas les moyens d'en solliciter un, celui-ci se verrait désigné d'office parmi ceux affiliés au bureau d'aide juridictionnelle.
Qui plus est, ce projet envisage également l'hypothèse d'un décès d'une personne esseulée qui n'aurait pas la moindre famille. Dans un tel cas, ce sera le ministère de la Justice qui désignera un fonctionnaire chargé de veiller à ce que le corps du défunt soit préservé, conformément aux préceptes de la tradition juive.
Le rav Gafni a expliqué que la loi actuelle n'autorise pas la famille du défunt à contester la demande d'autopsie devant un juge, ce droit n'étant garanti que pour les exhumations : « II est important que la famille du défunt et la dépouille mortelle elle-même puissent être défendues par un avocat, avant que le tribunal ne statue quant à la nécessité de procéder à une autopsie ou bien si elle s'avère être superflue », a ainsi déclaré le rav Gafni.
Source : Hamodia janvier 2008
Photo : Univers Torah