
Le Sidour aurait été écrit, semble-t-il, au Proche-Orient, et aurait ensuite été emporté en Europe. Il comporte notamment la prière du matin (Shaharit), des passages de la Haggada de Pessah, des Piyoutim et une centaine de bénédictions. D’après les experts qui l’ont examiné et passé au Carbone 14, il aurait été écrit en 840 et serait la pièce la plus ancienne de ce type jamais trouvée. « Cette antiquité pourrait bien être le lien le plus ancien que les Juifs qui pratiquent aujourd’hui vont avoir avec les racines de leur liturgie rabbinique », ont-ils estimé.

Parmi les manuscrits exposés figurent les fragments originaux de la Septante, les premiers passages du Nouveau Testament, de magnifiques manuscrits enluminés des textes rares de la Gueniza du Caire et les pages originales de la Bible de Gutenberg. L’exposition se rendra ensuite au Vatican et à Washington, où elle sera exposée en permanence dans un musée qui se construit à côté de l’institut Smithsonian, principalement, dans le but d’accueillir les textes et ces manuscrits rares.
Source : Le Monde Juif