"J'ai entendu la joie de mes ravisseurs face à la division du peuple", déclare l'ex-otage Arbel Yehud".
"J'ai appris l'arabe en un mois et j'ai entendu la joie de mes ravisseurs face à la division du peuple" , at-elle dit dans un message lu par son père à la commission des affaires étrangères et de la défense. "Je pensais qu'ils me terrorisaient psychologiquement en faisant de la question des otages une question politique. Je n'y ai pas cru jusqu'à ce que je retourne en Israël et que je découvre cette douloureuse vérité". "Entre le moment où j'ai été séparé d'Ariel mon compagnon, trois heures après son enlèvement, et celui où j'ai rencontré Gadi Mozes, j'ai été détenu pendant 482 jours sans voir ni entendre un seul Israélien", at-elle poursuivie.
"Vous pouvez imaginer certaines des horreurs que j'ai vécues en captivité, comme vous l'avez tous constaté le jour de ma libération. Malgré cela, je suis revenu avec pour mais de libérer Ariel, son frère David et les autres otages".
Le soir où j'ai été libéré de (l'hôpital) Sheba, j'ai dit à mon père : "Papa, ne lâche pas. J'ai besoin d'Ariel pour me reconstruire." Mon père m'a répondu : 'Je ne pensais pas autrement'. Et je vous demande de ramener tout le monde, les vivants et les morts", un message de conclusion.
De même, Keith Siegal , Libéré le samedi 1er février par le Hamas, a révélé par la voix de sa fille, les conditions inhumaines de sa détention et sa torture physique et psychologique.
Sa fille rapporte que son père puisait sa force dans la lutte du public pour la libération des otages et dans les efforts militaires pour les retrouver. Cependant, il a été "brisé par la violence, les divisions et l'incitation à la haine entre Israéliens". À peine libérée, sa première souffrance a été de savoir "ce qu'il pouvait faire pour aider à ramener tous les otages chez eux".
Le Hamas se nourrit de dissensions dans le peuple d'Israël tandis que les juifs s'affrontent dans des discours haineux.
Mais quand donc le peuple juif comprendra-t-il que sa force réside dans son unité !
Nos plus implacables ennemis l'on comprend mais pas nous.