
Dans un rapport établi par le Contrôleur de l’Etat, à la demande de la Commission de contrôle de l’Etat, de nombreux dysfonctionnements et autres carences dans la gestion du site ont ainsi été stigmatisés. De ce fait, les conclusions tirées sont sévères : “Il faut régler les problèmes du site de manière définitive afin de veiller à la sécurité du public qui vient s’y rendre pour prier, tout comme le développement du tourisme”.
Ce constat est d’autant plus alarmant qu’il concerne le second site religieux le plus visité en Israël, après le Kotel Hamaaravi (Mur occidental) à Jérusalem. En effet, le site de Mérone accueille plus d’un million et demi de visiteurs chaque année et, surtout, une affluence de 250 000 à 400 000 fidèles pour la seule fête de Lag Baomer, qui marque l’anniversaire du Tsadik, auteur du Zohar.
Il faut rappeler que les difficultés dans la gestion des lieux proviennent avant tout de la variété des autorités responsables du site. Ainsi, on compte au moins une direction séfarade, appelée “Hekdech Hasséfaradi“, une autre ashkénaze : “Va'ad Haékdéchote Haashkénazi“, sans compter le Conseil régional ou autres autorités nationales officielles. “La multiplicité des divergences et imbroglios juridiques concernant la direction du site empêche l’amélioration effective de la situation en compliquant son développement. Surtout le degré de solidité du bâtiment est bien trop faible”.
Sont ensuite passés en revue les différents points noirs déplorés par le Contrôleur de l’Etat : car en théorie, il est interdit d’y manger, de boire ou d’y dormir.
L’entreprise de développement de Mérone semble donc encore loin …
Source : Arouts7