![]() Malgré les déclarations plutôt encourageantes de certains hommes politiques concernant la libération de Guilad Shalit, qui est entre les mains des terroristes du Hamas depuis deux ans et demi, la famille du soldat enlevé est très inquiète. Elle craint de voir le gouvernement actuel quitter le pouvoir sans que cette affaire soit résolue, ce qui signifie pour elle que les choses peuvent encore traîner pendant des années. C’est entre autres pour cette raison que le père et le grand-père du jeune otage, Noam et Zvi Shalit, ont sollicité un entretien auprès du Rav Ovadia Yossef, ancien grand rabbin d’Israël et guide spirituel du parti Shass. Le Rav a accepté de les recevoir et ils se sont donc rendus lundi matin à son domicile, dans le quartier de Har Nof à Jérusalem. Lors de l’entretien, auquel ont assisté le leader du parti Elie Ishaï et le ministre (Shass) des Communications Ariel Attias, le Rav Yossef a fait part de son optimisme, déclarant qu’il était possible de régler la question dans un proche avenir. Il a ajouté qu’il serait heureux d’accueillir Guilad dès qu’il serait libéré. Dès le début de l’entretien, le Rav Ovadia Yossef a béni la famille Shalit, Guilad compris, ainsi que tous les soldats de Tsahal. Il a précisé que “pour D-ieu, Guilad était un saint qu’Il délivrerait des mains des méchants”. Noam Shalit, réconforté par les propos apaisants du Rav, a déclaré à l’issue de cette rencontre : “J’espère que le soutien que nous a apporté le Rav aura un impact sur le dénouement de cette affaire qui est très grave. Le Rav Yossef a une grande influence et il est important que le public de Shass continue à soutenir les efforts déployés pour la libération de Guilad”. La direction du parti Shass a précisé de son côté que les parents de Guilad Shalit avaient tenu à rencontrer le Rav Ovadia Yossef. Le leader de la formation orthodoxe séfarade, Elie Ishaï, a déclaré pour sa part, à la sortie de la réunion, que “l’époque précédant les élections était propice pour la libération du jeune soldat”. Toutefois, il a demandé que les gens cessent de parler à tort et à travers de cette affaire. Il a estimé que “plus on en parlait, plus on risquait de voir le Hamas faire monter les enchères pour relâcher son otage”. Source : Arouts7 le 02 février 2009 |