Tout Israël est horrifié par les images et les témoignages des trois rescapés libérés aujourd'hui de la terrible captivité du Hamas à Gaza. Des experts médicaux expliquent qu'il s'agit d'abus graves, comparables à ceux subis par des personnes ayant passé un an dans des camps de concentration.

Eli Sharabi, Ohad Ben Ami et Or Levy sont revenus aujourd'hui, en ce saint jour de Shabbat, de leur captivité aux mains du Hamas à Gaza, dans un état de santé extrêmement critique.

Selon un rapport de Kan News , un expert médical a déclaré : "L'état des trois rescapés n'est pas différent de celui de personnes ayant passé un an dans un camp de concentration. Cela rappelle l'état de santé de Gilad Shalit lors de sa libération."

Le Dr Hagar Sharabi, responsable du département médical au ministère de la Santé, a déclaré dans un communiqué : "Nous avons tous vu des images montrant une malnutrition évidente, illustrant l'enfer qu'ont traversé les rescapés en captivité. Nous avons constaté une perte de poids significative – ce sont des images difficiles tant pour nous que pour les familles des rescapés."

Elle a ajouté : "Nous avons été émus de les voir marcher par eux-mêmes, la tête haute, au milieu de dizaines de secouristes. Ils sont désormais réunis avec leurs familles. Leur force nous donne un immense espoir pour surmonter cette épreuve."

Le Dr Sharabi a ensuite précisé à Kan News : "Les dommages causés au cours des 491 derniers jours sont importants, tant sur le plan physique que psychologique, et les rescapés devront faire face à ces séquelles pendant une longue période."

Le Dr Gilad Bodenheimer, directeur du département de santé mentale du ministère de la Santé, a déclaré : "Rappelez-vous que, dans le processus de libération des otages que nous attendons tous avec impatience et émotion, une guerre psychologique est en cours, causant du tort à nous-mêmes et à nos proches. Évitez autant que possible l'exposition à des images et vidéos choquantes, et soyez attentifs à ce que vous, vos enfants et vos proches regardent."

Le Dr Bodenheimer ajoute : "Nous recommandons de s'informer avec modération et de privilégier des images et témoignages positifs et encourageants, plutôt que des représentations d'humiliation barbare."

Le ministère de la Santé appelle le public à ne pas donner crédit aux rumeurs malveillantes concernant les rescapés et les otages et à ne se fier qu'aux sources officielles.

Source : Kikar HaChabat