
Katharina Höftmann : "Chaque fois que nous sommes invités à un mariage, qu’il s’agisse de membres de la famille, d’amis ou de simples connaissances, mon Israélien de mari ouvre une liste sur Excel et vérifie combien le futur couple nous a donné lors de notre mariage il y a quelques années. Cela peut sembler bizarre, mais en Israël, c’est tout aussi normal que le coffre-fort placé devant chaque salle de réception, avec sa fente destinée à recevoir les enveloppes contenant qui des billets de banque, qui un chèque. Depuis peu, en outre, les invités peuvent "payer" leur cadeau directement avec leur carte bancaire."

La somme faramineuse de 9 milliards de shekels (environ 2 milliards d’euros) change de main chaque année à l’occasion de mariages, de Bar et de Bat Mitsva et de Brit Mila.
Les règles concernant les sommes à donner sont très précises. Le premier point porte, comme expliqué plus haut, sur le montant qu’on a soi-même reçu lors de son propre mariage. Par ailleurs, le lien de parenté est également un élément déterminant. On donne généralement beaucoup plus à un membre de la famille que par exemple à un collègue. En outre, le montant varie selon qu’on vient seul ou accompagné et en fonction du nombre de fêtes célébrées précédemment par le futur couple.
Comme dans de nombreux autres pays, le mariage est un business juteux, non seulement parce que la cérémonie, la réception, la séance photo, coûtent très cher, mais aussi parce que les Israéliens on généralement un cercle familial et amical très étendu tant du côté des mariés que du côté des parents du jeune couple.
Source : israelvalley.com