Après que l'organisation terroriste Hamas a décidé de maintenir la libération des otages prévue pour samedi prochain, le président des États-Unis, Donald Trump, menace : « Si tous les otages ne sont pas libérés d'ici samedi à midi, j'annulerai le cessez-le-feu. Que l'enfer se déchaîne ».
Trump a insisté sur le fait qu'il parlait de TOUS les otages : « Tous. Pas au compte-gouttes , pas deux, ni un, ni trois ou quatre. »
Il a ajouté en menaçant : « Samedi à 12h00 – et après cela, laissez l'enfer se déchaîner », précisant toutefois que cela dépendrait d'Israël. Il a également indiqué qu'il pourrait s'entretenir avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, au sujet de cette échéance.
Lorsqu'on lui a demandé ce qu'il entendait par « l'enfer se déchaînera », Trump a répondu : « Le Hamas découvrira ce que je veux dire. »
Concernant l'état des otages, Trump a déclaré : « C'est horrible. D'après ce que j'ai vu, ils ne resteront pas en vie très longtemps.» Il a exprimé des doutes quant à la volonté du Hamas de libérer tous les otages, estimant que cela ne se produirait probablement pas.
« Beaucoup d'otages sont morts, c'est une tragédie humaine immense », a-t-il ajouté.
« J'ai vu les otages qui sont revenus, ils sont amaigris. Cela ressemble à quelque chose des années 1930. Je pense que le Hamas a vu la réaction du monde et cherche une excuse pour ne pas en relâcher davantage. »
Il a également affirmé qu'il pensait que l'Égypte et la Jordanie accepteraient d'accueillir des réfugiés palestiniens en provenance de Gaza, dans le cadre de son plan d'évacuation des habitants de la bande de Gaza. Dans le cas contraire, il pourrait suspendre l'aide à ces pays s'ils refusaient de coopérer.
Comme rapporté plus tôt, le Hamas a annoncé qu'il suspendrait la libération des otages prévue samedi, accusant Israël de ne pas respecter l'accord de cessez-le-feu signé au Qatar.
Dans une déclaration, le porte-parole du Hamas, Abou Obeida, a affirmé :
« La libération des otages prévue pour samedi est rapportée jusqu'à nouvel ordre en raison du non-respect par Israël des clauses de l'accord. »
Il a précisé les prétendues « violations » d'Israël :
« Du retard dans le retour des déplacés vers le nord de la bande de Gaza, aux tirs dans différentes zones du territoire et au non acheminement des aides convenues. »
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a mis l'armée israélienne en état d'alerte : « L'annonce du Hamas de maintenir la libération des otages israéliens constitue une violation totale de l'accord de cessez-le-feu et de l'accord sur les otages. J'ai ordonné à l'armée israélienne de se tenir en état d'alerte maximale pour toute éventualité à Gaza et pour la défense des localités.
Quelques heures plus tard, le Hamas a publié une mise au point précisant que le rapport de la libération des otages était un « avertissement à Israël », visant à faire pression pour une application stricte des clauses de l'accord.
« Cette annonce a été faite intentionnellement cinq jours avant la date de remise des otages, afin de donner aux médiateurs suffisamment de temps pour faire pression sur Israël afin qu'il respecte ses engagements et permettre la mise en œuvre de l'échange à temps – si Israël tient ses engagements. »
En réponse à cette déclaration, l'armée israélienne a relevé son niveau d'alerte et instauré un confinement des autorisations pour les troupes dans le Commandement Sud.
« Conformément à l'évaluation de la situation », a annoncé le porte-parole de l'armée israélienne, « il a été décidé d'élever le niveau d'alerte et d'imposer un confinement des autorisations pour les unités combattantes et les forces opérationnelles dans la région du Commandement Sud. En outre, un renforcement significatif des forces a été décidé pour assurer la défense de la zone. »
Source : Kikar HaChabat
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