Un soldat en état de stress a failli être abattu part Tsahal

 
Incident inhabituel à la frontière de Gaza : un suspect a crié "Allah Akbar" et a failli être abattu. Il s'est révélé être un soldat en état de stress post-traumatique qui tentait de se suicider.

Dans la nuit de la semaine dernière, une unité du bataillon Netzah Yehuda a été mobilisée à la frontière de Gaza après qu'une alerte a été déclenchée par les observatrices militaires. Elles avaient repéré un individu suspect couché au sol, semblant vouloir pénétrer en territoire israélien tout en criant « Allah Akbar ».
En raison de sa position dans une zone interdite du no man's land, les soldats avaient l'autorisation de tirer pour tuer. Cependant, un jeune officier, chef de la patrouille, a fait preuve de sang-froid et a ordonné de ne tirer que sur la jambe du suspect, caractéristique qu'il pouvait s'agir d'un kamikaze portant une ceinture explosive.

L'homme a été légèrement blessé à la jambe et évacué vers l'hôpital Barzilai à Ashkelon, où une découverte dramatique a été faite : il s'agissait d'un ancien soldat, souffrant de stress post-traumatique et en détresse psychologique, qui tentait de mettre fin à ses jours. Depuis l'incident, il est pris en charge sous surveillance médicale.

Lors de l'enquête menée par l'armée sur l'événement, le soldat qui a pris la décision de ne pas tirer pour tuer a expliqué avoir remarqué plusieurs indices sur la scène, l'amenant à agir avec prudence.
Il a déclaré que certains éléments lui avaient permis de douter qu'il s'agisse d'un terroriste ou d'une tentative d'infiltration, bien que l'individu ait crié en arabe et menacé de lancer des grenades. L'un de ces indices, selon l'enquête, était que l'homme n'avait pas été repéré en train de franchir la frontière depuis Gaza, suggérant qu'il était peut-être arrivé du côté israélien.

Selon des sources militaires, "dans ce cas précis, le soldat a mobilisé toute l'expérience et l'expertise accumulées par l'unité Netzah Yehuda , qui sécurise cette zone du nord de la bande de Gaza depuis environ un an, pour prendre une décision réfléchie et avisée en une fraction de seconde. Personne ne lui aurait reproché s'il avait tiré au centre du corps du suspect."

Les responsables ont salué le sang-froid du soldat et les nombreuses réussites opérationnelles du bataillon contre le Hamas au cours des longs mois de combat.

Source : Ynet