![]() La mosaïque, qui constitue une partie de la décoration d’une synagogue de l’époque byzantine (Ve et VIe siècles de l’Ere commune), a été découverte à proximité du kibboutz Nirim au cours d’excavations qui ont eu lieu il y a déjà plus d’un demi siècle. Malheureusement, elle a été endommagée lors de la construction de la route menant au kibboutz Nir-Oz, mais aussi parce qu’elle n’a pas été protégée des intempéries. En 2006, il a été décidé de restaurer la mosaïque, qui a alors été retirée du site et confiée au laboratoire de conservation du musée Rockefeller de Jérusalem. Depuis, le KKL, l’Autorité des antiquités et le conseil régional d’Eshkol ont œuvré pour mener ce projet à bien. Grâce à un don de la philanthrope Cindy Glatt, la synagogue a été restaurée et les travaux de développement du site ont pu être financés. Cette mosaïque dépeint des scènes de la vie quotidienne de l’époque byzantine, y compris la production de vin à partir de fruits issus des vignes environnantes. Cette œuvre d’art de 3,70 x 7,80 mètres représente également divers symboles du judaïsme, dont la Ménorah - chandelier à sept branches - et les représentations de plusieurs animaux présents dans la région, dont le Lion de Judah. ![]() La mosaïque elle-même porte également des inscriptions en araméen, bénissant la communauté et remerciant trois donateurs pour leurs généreuses contributions. Des mosaïques similaires ont été découvertes dans les ruines de la synagogue de Soussya (dans les Monts d’Hébron) et sur le site archéologique du parc national d’Ein Gedi. Source : Arouts7 Le 30 mars 2009 |