
Sans antécédents judiciaires, tous quatre ont été laissés en liberté à l'issue de leur garde à vue, mais ils font l'objet d'une mesure de " réparation pénale" : un "suivi" de la protection judiciaire de la jeunesse.
Alain Boissinot, recteur de l'académie de Versailles, précise qu'ils ont été exclus de leur établissement "à titre conservatoire", dans l'attente d'un conseil de discipline. Un cinquième collégien, qui pourrait être impliqué, a été entendu, jeudi, en qualité de témoin assisté.
Frappée aux jambes à la sortie du collège, dépouillée de son manteau, jetée à terre et contrainte à manger de la neige, la victime avait déposé plainte, en compagnie de sa mère, le 6 janvier, pour "violences volontaires aggravées" et "insultes à caractère antisémite".
" Il est établi que des propos antisémites ont été tenus à son encontre, a déclaré Alain Boissinot au Monde, mais nous sommes incapables de nous prononcer sur un lien éventuel avec le conflit israélo-palestinien." "Très traumatisée", l'élève agressée n'a pas repris les cours. Et le rectorat s'est "engagé à l'accompagner dans son souhait éventuel de changer d'établissement".
Source : Le Monde