Le journal d’Anne Franck – en fondu : Miep Gies Miep Gies vient de fêter ses 100 ans. Elle est hollandaise, originaire de Vienne, et avait été engagée par Otto Franck à titre de secrétaire dans la petite entreprise que ce Juif, originaire de Francfort, avait ouverte à Amsterdam. Franck avait quitté l'Allemagne en 1933, pressentant clairement ce que l'avenir réservait aux Juifs dans ce pays, sous Hitler. Quand la situation s'est aggravée en Hollande également, la famille Franck s'est cachée dans un endroit prévu dans ce but dans leur entreprise, avec quelques autres Juifs. Ce fut cette dame, Miep Gies, qui leur servit de contact avec l'extérieur, leur fournissant de la nourriture et leur permettant de survivre dans les conditions très dures qui étaient les leurs. En 1944, toutefois, la Gestapo les a surpris à la suite d'une dénonciation, et tout le monde fut envoyé dans les camps de concentration, à Bergen-Belsen. Seul Otto Franck en reviendra. Anne est décédée du typhus. En 1945, avant la libération, Otto Franck récupère alors le journal intime que, sa fille avait rédigé tout au long de sa vie en cachette, et finira par le publier. Ce document, d’une écriture lucide et claire s'est avéré être d'un très haut niveau - au point que l'on a douté de sa véracité, mais elle est clairement établie. Ce journal est devenu un best-seller, permettant de montrer au monde entier les horreurs de la Shoah et les persécutions dont notre peuple a fait l'objet. Miep Gies n'a jamais fait grand cas de son action dans tout cela: bien d'autres ont fait plus qu'elle, entre autres son mari, qui avait fait partie de la résistance en Hollande. Elle a toutefois eu droit à de nombreuses décorations, tant de la part de l'Allemagne que d'Israël Les historiens, du reste, prouvent que rares étaient en fait les Hollandais qui ont aidé, les Juifs. Il y avait relativement plus de collaborateurs avec les Allemand qu’ailleurs. D'une communauté de 140.000 personnes avant la Shoah, il n'en est resté que 5.200. Source : Kountrass News