
Cimetière Juif de Blida - ASCA JUIN 2008
Cette commission permettra de coordonner l'action d'une quinzaine d'associations qui œuvrent depuis de nombreuses années à la rénovation et l'entretien de ces cimetières.
Une tâche ingrate et difficile dans un pays ravagé par la guerre civile. Si, dans les grandes villes telles Alger, Oran ou Constantine, ces associations parviennent à « limiter les dégâts », pour les petits cimetières de l'est ou du sud algérien, leur mission est souvent impossible. À partir d'informations éparses, cette première réunion a donc été l’occasion de dresser un triple constat : certains cimetières nécessitent un entretien courant, d’autres, ont besoin d’importants travaux de rénovation, alors que les derniers, trop dégradés, devront faire l'objet de regroupements.
Depuis 2003, un plan d'action et de coopération relatif aux sépultures civiles françaises a été mis en place par le gouvernement français. Destiné à remettre en état 523 cimetières civils - soit 210 000 tombes: un fonds de concours, d'un montant de 1,4 million d'euros a été mis à la disposition des collectivités territoriales, des associations et des particuliers,entre 2003 et 2007, uniquement dans ce but: « Pourquoi aller solliciter les membres de la communauté qui donnent déjà beaucoup, alors que le soutien a été prévu par l'État », constate Jack-Yves Bohbot. Les budgets existent, à nous d'aller les chercher et de les utiliser ».
La question des cimetières juifs sera d'ailleurs d'être à l'ordre du jour de la rencontre prévue ces prochains jours entre la direction du Consistoire et le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
Source : Hamodia 10 décembre 2008