Dans la nuit de dimanche à lundi, le président Trump a évoqué la situation des otages libérés dans l'accord de samedi. « Les États-Unis ne toléreraient pas cette situation encore longtemps. Il n'y a aucune justification à la famine subie par les otages. Je ne suis pas sûr de combien de temps nous pourrons encore supporter cela »
Trump a également établi une comparaison glaçante entre la condition des otages et les horreurs de l'Holocauste, affirmant qu'« ils ressemblaient à des survivants de la Shoah ». Il a tenu ces propositions à bord de l'avion Air Force One.
« Ils sont dans un état terrible, ils ont été traités avec cruauté. Même ceux qui ont été libérés plus tôt et qui vont un peu mieux aujourd'hui, mentalement – qui peut supporter cela ? », at-il ajouté en référence aux témoignages bouleversants.
Le président a insisté sur le fait que « à un certain moment, nous perdrons patience. Quand je vois qu'ils reviennent amaigris, semblant n'avoir pas mangé un repas depuis un mois, cela n'a aucun sens ».
Il a décrit les otages en disant qu'« ils semblent avoir vieilli de 25 ans, comme dans les vieilles photos des survivants de la Shoah », et il a renouvelé sa menace : « Je ne sais pas combien de temps nous pourrons encore tolérer cela ».
Les trois otages, Eli Sharabi, Or Levi et Ohad Ben Ami libérés samedi, malgré leur état de grande faiblesse, ont été obligés de remercier leurs ravisseurs de les avoir "soignés". Des sources médicales ont affirmé que leur état ne différait pas de celui des Juifs rescapés des camps de concentration nazis.
Selon un rapport de N12, le président a réitéré son projet de reconstruire Gaza et de réinstaller les Palestiniens ailleurs, ajoutant qu'il était possible que certains habitants de Gaza soient transférés aux États-Unis individuellement.
Il a affirmé vouloir « acheter Gaza » et a précisé que d'autres pays devraient aider à cette initiative.
Concernant l'opposition de la Jordanie et de l'Égypte à l'accueil des Palestiniens de Gaza, Trump a déclaré que les pays du Moyen-Orient changeaient d'avis après qu'il leur ait parlé de son projet.
Jusqu'à présent, l'Égypte, la Jordanie et l'Arabie saoudite se sont fermement opposées au plan de Trump, et les pays arabes envisagent de tenir une réunion d'urgence plus tard ce mois-ci pour discuter de la question palestinienne à la lumière des déclarations et du projet révolutionnaire du président américain.