
Le chef d'état-major Gaby Ashkenazy conduisait une délégation de l'armée israélienne, comptant 160 soldats et officiers de Tsahal. A cette marche, remplaçant la terrible Marche de la Mort des déportés, à la fin de la guerre, se sont joints notamment les ambassadeurs de Pologne et de Hongrie et des ministres des deux pays.
Après la marche, une cérémonie commémorative a eu lieu sur place, présentée cette année par l'acteur israélien Haïm Topol, né en Israël. Il a rappelé notamment que ses parents avaient quitté la Pologne au début des années 30, sauvant ainsi la vie de leurs proches. Ils ont découvert après la guerre qu'ils étaient les seuls survivants de leur famille après la tourmente.
Le chef d'état-major a déclaré dans son discours que le peuple juif "avait tiré la leçon". "Nous prenons au sérieux les menaces de certains Etats appelant à la destruction de l'Etat d'Israël". Ashkenazy a souligné : "Nous continuerons à nous battre sans oublier la responsabilité qui nous incombe de maintenir notre existence en tant que peuple dans cet Etat".
S'adressant ensuite aux participants, venus du monde entier, il leur indiqué en anglais : "Nous nous souvenons et nous n'oublions pas, car à partir de la mort et de la destruction, des cendres et du désespoir, nous nous sommes relevés et nous avons construit la force qui protège à présent le peuple juif ".
Source : Arouts7 1er mai 2008

Une fois n’est pas coutume, ici prend fin l’information de Arouts 7 et débute notre commentaire.
Il est essentiel et même vital pour l’avenir du peuple juif de « remettre les pendules à l’heure ».
Nos sages ont comparé le peuple juif à une brebis au milieu de soixante-dix loups (qui représentent les nations du monde). Ce peuple ne doit sa survie qu’à la protection de son berger (D-ieu) comme il est dit : « Il ne dort ni ne sommeil le gardien d’Israël ».
Penser un seul instant que la délivrance proviendrait de la force ou de l’intelligence des hommes eux même sans l’aide du Créateur est une erreur fondamentale. Elle entre d’ailleurs dans le cadre d’un interdit de la Tora, qui nous met bien en garde d’un tel sentiment dans ces termes :
"Quand tu mangeras à satiété, quand tu construiras et habiteras de belles maisons, quand ton gros et ton menu bétail se multiplieront, que l'argent et l'or afflueront, quand s'accroîtra tout ce que tu posséderas, " il se pourra que ton cœur s'enorgueillisse et que tu oublies le Seigneur ton D-ieu qui t'a fait sortir du pays d'Egypte, de la maison d'esclaves, qui t'a conduit dans le désert grand et redoutable, - terre de serpents venimeux, de scorpions et de soif, terre sans eau -, qui a fait jaillir pour toi l'eau de la roche de silex, qui, dans le désert, t'a nourri de manne, que tes pères n'avaient point connue, afin de te mortifier et t'éprouver pour te rendre heureux. "Tu pourrais dire dans ton cœur : "C'est ma force et la vigueur de ma main qui m'ont conquis cette puissance!" "Mais souviens-toi que c'est le Seigneur ton Dieu qui te donne la force pour acquérir cette richesse, maintenant ainsi, comme aujourd'hui, l'alliance qu'il a jurée à tes pères. (Dévarim VIII, 12-18)
Le peuple d’Israël ne pourra vivre dans l’abondance et en sécurité sur sa terre que lorsqu’il comprendra et integrera le principe fondamental du Judaisme :
" Én 'Od Milévado " - Il n'y a rien en dehors de Lui (D-ieu).
Et donc, on ne peut s'appuyer que sur Lui.
Et donc, on ne peut s'appuyer que sur Lui.
Source : Univers Torah