Kachèr mais bon!

Combien de fois n'a-t-on pas entendu cette expression qui exprime un agréable étonnement à propos de quelque chose qui devrait être évident. Mais durant des années effectivement, "Kacheroute" n'a pas toujours été synonyme de qualité, pour différentes raisons, dont l'une qui était de se dire "Ceux qui mangent Kachèr n'iront de toutes façons pas manger ailleurs ou autre chose, alors à quoi bon faire des efforts!"

Mais les mœurs ont évolué, la notion de qualité des produits est devenue importante, les Israéliens voyagent à l'étranger, les Français arrivent, et la gastronomie Kachèr est devenue un marché juteux autant qu'un plaisir.

C'est ainsi qu'un ancien député du Mafdal, Shaoul Yahalom, a pris l'initiative d'un tel festival qui s'est tenu au Parc de Petah' Tikva. Bon vivant de nature, Yahalom explique cette initiative: "Ce premier festival du genre en Israël poursuit trois objectifs: montrer aux non religieux que l'on peut manger Kachèr et très bien, en se passant des mets interdits, donner l'occasion aux Juifs observants de profiter une fois également d'un Salon gastronomique et de se faire plaisir, et enfin, c'est l'occasion d'une rencontre entre différents mondes dans le cadre d'un événement festif et agréable". Et le pari semble réussi, car les milliers de visiteurs représentaient tous les âges et tous secteurs de la population du pays.


Attention, il ne s'agissait pas d'un étalage de tout ce que la cuisine juive traditionnelle peut proposer! Pas de "Guéfiltefish" ou "Loubia"! Au contraire, les organisateurs ont voulu montrer qu'il est possible de cuisiner et manger des plats internationaux ou typiquement israéliens, qui font généralement saliver, mais tout en n'utilisant que des ingrédients autorisés par la Halakh'a. Ce sont ainsi des dizaines de restaurants et de Chefs qui ont redoublé d'efforts pour proposer aux nombreux visiteurs des plats à base de produits lactés ou carnés (dans l'ordre, s'il vous plaît!).

Et afin de mettre en appétit ou d'accompagner la digestion, des vedettes musicales interprètent des mélodies juives de toutes origines.

hier jeudi, le Salon à ouvert ses portes une dernière fois dès 18h, et les plats sont proposés pour des sommes assez abordables allant jusqu'à 25 shekels, même s'il est peu probable qu'un visiteur ne goûte qu'à un seul plat….

Source : Arouts7