Même s’il faut garder les proportions, au vu de la population juive américaine notamment, les responsables notent que plus de 50.000 personnes sont entrées sur son site Internet au mois de janvier, et le nombre de personnes qui s’adressent directement à ses services a doublé par rapport à la même période l’année passée : 3800 familles. Nefesh Be-Nefesh organise également des séminaires et des rencontres à travers les Etats-Unis, ainsi qu’au Canada et en Grande-Bretagne, et constate une affluence record de personnes sérieusement intéressées à « faire le pas ». D’après les responsables, la préoccupation principale de ces personnes est la peur de perdre leur emploi ou de ne pas en trouver dans leur pays d’origine. Ce sont principalement des jeunes diplômés, des jeunes couples ou des personnes en fin de carrière qui se retrouvent soudainement au chômage. Pour certains d’entre eux, « l’alyah était déjà une option, mais avec la crise qui sévit, autant la réaliser maintenant ! » Le sous-directeur de Nefesh Be-Nefesh, Danny Oberman, a cependant rappelé que « l’on ne pourrait mesurer la hausse effective de l’alyah qu’en été, lorsque les avions seraient affrétés à cet effet pour amener les familles en Israël, car la crise sévit aussi en Israël ». Mais « les demandes affluent de tout le territoire américain, et pas seulement de la région de New York. » précise Oberman. L’Agence Juive se félicite de cette tendance et « remercie Nefesh Be-Nefesh pour son action dans les pays anglo-saxons ». La conjonction de l’Affaire Madoff et de la fermeture de nombreuses entreprises, dont des groupes financiers et bancaires, touchent le monde juif de plein fouet et a un effet boule de neige très inquiétant pour de nombreux Juifs résidant dans les pays occidentaux. Source : Arouts7 |
