Le jeux des 7 erreurs ou "comment réaliser un allumage débile de 'Hanouka"

l'allumage de la cinquième bougie de 'Hanouka du président d'Israël, Réouven Rivlin chez son hôte Barak Obama. A pleurer ou à mourir de rire. A vous de choisir.

Le jeu aurait consisté à regarder une premiere vidéo de cet évènement mémorable, pour découvrir les sept aberrations qui ont entouré cet allumage. Toutefois le visionnage de la vidéo entrainant plusieurs situations interdites par la Halakha (loi juive), nous avons été contraint de nous contenter de photos. Et pour le son il faudra faire confiance aux témoignages.
Il semblerait que le Président Rivlin fut acteur malgré lui et victime de cette pitrerie.


1) La bénédiction est prononcée en public par une femme, qui se proclame rabbin (ou rabbine allez savoir...), ce qui va à l'encontre des règles fondamentales de "Tsnioute" (pudeur) de la Tora. Ah, il faut préciser pour ceux qui avaient un doute, qu'elle fait partie d'un de ces nombreux mouvements réformés, dont la principale occupation est de contester et de transformer les règles de notre sainte Tora.

2) Pire, la femme n'a pas la tète couverte en public, ce qui est déjà en soi un interdit de la Tora. Mais en plus, au moment de faire une bénédiction, c'est une véritable offense à D-ieu !

3) Autre interdit pour une femme en publique : Elle entonne les bénédictions, et le couplet (Maoz Tsour) qui suit, en chantant avec un sourire béat (et avec les bras largement écartés vers le public). L'important c'est de faire du spectacle ! Il semblerait que la rabbine ne fasse pas de différence entre une représentation au music hall et la réalisation d'une Mitsva.

4) Quant à la deuxième bénédiction, elle en a carrément changé le texte deux fois millénaire !

Voici le rituel tel qu'il devrai être :
Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Chéassa Nissim Laavoténou Bayamime Hahème, Bizmane Hazé.
Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui a fait des miracles pour nos pères en ces jours-là, en ce temps-ci.

Et voici le rituel tel qu'il est devenu :
"Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Chéassa Nissim Laavoténou, Véla-Imoténou Bayamime Hahème, Bizmane Hazé."
"Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui a fait des miracles pour nos pères, et nos mères en ces jours-là, en ce temps-ci."

La rabbine n'a pas pu s'empêcher de rajouter "et nos mères". Il semblerait que la rabbine souffre d'un problème psychologique récurant chez les réformés : le refus de la condition féminine, qui pourtant jouie d'une grande considération et de nombreuses prérogatives, dans le judaïsme. Refus qui se traduit par la volonté obsessionnelle de tout faire comme les hommes et de glisser les femmes partout. Bien sur, cette modification rend la bénédiction impropre, avec de surcroit l'invocation du Nom de D-ieu en vain (Grave interdiction).


5) Le public, qui se croit lui aussi au music hall, se met à chanter les bénédictions avec la rabbine. Finalement le seul qui n'a pas récité la bénédiction, c'est celui qui allume la 'Hanoukia, en l'occurrence le président Rivlin. Comique, n'est ce pas ?

6) Tout ce beau monde entonne avec allégresse le fameux "Maoz Tsour" au lieu d'un autre couplet ("Hanérote Hallalou") traditionnellement récité à ce moment, c'est à dire après l'allumage de la première bougie.

7) Cerise sur le gâteau, toute cette pagaille s'est déroulée dans une salle où trônent plusieurs sapins de noël enguirlandés et illuminés comme il se doit. Une 'Hanoukia entre deux sapins, originale n'est ce pas ?

Sans compter Lipa, le "soit disant chanteur 'Hassidique", accompagné par le groupe des Maccabeats, dans leur numéro totalement déplacé devant un sapin de noël.

Il y avait d'autres erreurs, mais à toutes les décrire on en finirait pas.

Allez, Joyeux 'Hanouka tout de même ! Univers Torah