
Tadmor, le nom sémitique de Palmyre, toujours employé pour désigner la ville de Palmyre, est attesté dans le Deuxième livre des Chroniques « Et il bâtit Tadmor dans le désert » (Chr VIII 8:4).
L’historien juif judéen, Flavius Joseph, mentionne l’oasis sous son nom grec de Palmyre et attribue également sa fondation au roi Salomon (Les antiquités juives – Livre VIII). De même qu’elle est citée dans de nombreux textes sacrés juifs tels que le Talmud, le Midrash ou le Zohar.
« Palmyre est le site d’un extraordinaire héritage mondial dans le désert, et toute destruction à Palmyre serait non seulement un crime de guerre, mais aussi une énorme perte pour l’humanité », a dénoncé jeudi la directrice de l’Unesco Irina Bokova. « Ce que Palmyre nous dit, c’est que toutes les cultures s’influencent les unes les autres, toutes les cultures s’enrichissent mutuellement », a-t-elle ajouté.
L’UNESCO craint que la « perle du désert », située à 210 km au nord-est de Damas, soit entièrement détruite par les djihadistes ou que certaines antiquités majeures du site ne soient revendues au marché noir.
Source : Le Monde Juif