Chers Rabanim
Ma question concerne les Mitsvote de Kavod et Yrate Horim (respect des parents).
Il est dit à ce propos qu'on ne doit ni contredire, ni approuver les parents. Si j'ai bien compris , je suis censé comprendre qu'ils se situent à un "niveau supérieur" dans lequel je n'ai pas à intervenir?
Quel est le champ d'application de cette modalité?
Je m'explique. J'ai une mère veuve et agée (D. fasse qu'elle vive jusqu'à 120 ans dans de bonnes conditions). Je l'aide donc pour le gestion de ses problèmes, en particuliers matériels.
Ma mère, venue de Pologne à l'âge adulte, ne maitrise pas la langue française, ni la mentalité française, ni les subtilités administratives...Il nous arrive donc de ne pas être d'accord sur la manière de procéder. Si je ne la contredit pas on va au devant de difficultés. Et je suis amené à insister dans mon désaccord en essayant de lui expliquer (avec plus ou moins de succès). Est-ce que cela ne relève pas du "Lifné 'Ivèr Lo Titèn Mikhchol"? D'un autre côté la Misvatz 'Assé l'emporte sur le 'Lo Ta'assé?
Jusqu'à là il s'agissait d'un domaine à retombées pratiques. Qu'en est-t-il lorsque ma mère dit des choses que je sais fausses, mais sans retombées pratiques ? Puis-je corriger, avec délicatesse ? En effet, elle risque de répéter cela à l'extérieur en pensant avoir mon aval ? Elle risque de se ridiculiser un peu. Ou bien il vaut mieux ne pas la contredire car c'est toujours pénible d'être contredit.
Enfin ma mère prend plaisir quand je l'approuve, alors est-ce permis?
Kol Tov.
Ma question concerne les Mitsvote de Kavod et Yrate Horim (respect des parents).
Il est dit à ce propos qu'on ne doit ni contredire, ni approuver les parents. Si j'ai bien compris , je suis censé comprendre qu'ils se situent à un "niveau supérieur" dans lequel je n'ai pas à intervenir?
Quel est le champ d'application de cette modalité?
Je m'explique. J'ai une mère veuve et agée (D. fasse qu'elle vive jusqu'à 120 ans dans de bonnes conditions). Je l'aide donc pour le gestion de ses problèmes, en particuliers matériels.
Ma mère, venue de Pologne à l'âge adulte, ne maitrise pas la langue française, ni la mentalité française, ni les subtilités administratives...Il nous arrive donc de ne pas être d'accord sur la manière de procéder. Si je ne la contredit pas on va au devant de difficultés. Et je suis amené à insister dans mon désaccord en essayant de lui expliquer (avec plus ou moins de succès). Est-ce que cela ne relève pas du "Lifné 'Ivèr Lo Titèn Mikhchol"? D'un autre côté la Misvatz 'Assé l'emporte sur le 'Lo Ta'assé?
Jusqu'à là il s'agissait d'un domaine à retombées pratiques. Qu'en est-t-il lorsque ma mère dit des choses que je sais fausses, mais sans retombées pratiques ? Puis-je corriger, avec délicatesse ? En effet, elle risque de répéter cela à l'extérieur en pensant avoir mon aval ? Elle risque de se ridiculiser un peu. Ou bien il vaut mieux ne pas la contredire car c'est toujours pénible d'être contredit.
Enfin ma mère prend plaisir quand je l'approuve, alors est-ce permis?
Kol Tov.