Pour l'élévation de l'âme d'un défunt

Bonjour,

Ma maman est décédée un vendredi 1 heure avant Chabbath à l'hôpital. Les infirmières lui ont mis une piqûre de morphine puissante pour la soulager mais malheureusement, elle n'y a pas survécu.

Mon pére, mes fréres et moi-même croyant qu'il était interdit de lire les téhilims pendant Chabbath avons lu des téhilims que le samedi soir après Chabbath. Pensez vous que ça ait gêné l'élévation de son âme ? C'est une question qui me tracasse beaucoup.

Merci d'y répondre.

Rav Aharon Bieler
La récitation de Téhilim pour un défunt, a certainement un effet d’apaisement pour celui-ci.
Toutefois, en ce qui concerne l’élévation de son âme, vous avez toute votre vie pour y participer.
Nos sages ont dit : « Béra Mézaké Aba » ce qui veut dire : le fils donne du mérite à son père. Cela signifie que les actions des enfants peuvent faire augmenter le mérite d’une personne après sa mort et influer sur l’élévation de son âme. C’est d’ailleurs, la seule manière qu’a le défunt de s’élever puisqu’il ne peut plus accomplir les Mitsvote.
C’est pourquoi, il incombe aux enfants de multiplier les Mitsvote pour l’élévation de l’âme de leurs parents disparus.

Le livre « Divré Sofrim » cite un certain nombre de Mitsvote qui vont dans ce sens.
Celles-ci sont dans l’ordre croissant d’importance :
1) le Kaddich.
2) La prière en tant qu’officiant.
3) Etre méticuleux dans l’accomplissement d’une Mitsva particulière qui a été recommandée par le père (ou la mère).
4) La plus élevée pour donner du mérite au défunt, le sortir du Guéhinam et lui bâtir une voie royale qui le conduira au Gan ‘Eden : c’est l’étude de la Tora.
5) Encore plus, l’enseignement de la Tora en public (Soukate Chalom 376).

D’autres Mitsvote sont également importantes :
- la Tsédaka pour les nécessiteux ou pour les instituts d’études de la Tora (le Chla Hakadoch nous dit au nom de nos sages que celui qui fait un acte de Tsédaka entraîne une véritable délivrance pour le défunt et lui procure apaisement et réconfort. (voir Choul’hane ‘Aroukh Yoré Dé’a fin du chap. 249.)
- Prendre en charge l’édition ou l’achat de livres qui serviront à l’étude pour le public et inscrire à l’intérieur : « pour l’élévation de l’âme de un tel ».
- Visiter le défunt au cimetière et prier pour son âme.
- Citer son nom au moment de la lecture de la Tora.
- Toute Mitsva que l’on fera pour l’élévation de son âme.

Bien que les 12 premiers mois soient particulièrement propices pour élever l’âme d’un défunt par la réalisation de ces Mitsvote, vous avez jusqu’à 120 ans pour les pratiquer.

Kol Touv