Justice des hommes et justice divine : la CPI au banc des accusés !

CPI : Les dirigeants israéliens et les assassins du Hamas mis dans le même sac…

La CPI suscite l’incompréhension et consternation en abandonnant les poursuites contre des chefs du Hamas comme Mohammed Deif (architecte de dizaines d'attentats les plus horribles) ou Yahya Sinwar, sous prétexte de leur « mort » attestée par un certificat de décès délivré… par le Hamas lui-même ! À croire que ces bourreaux, spécialistes des tunnels et des otages, auraient soudain développé un sens aigu de la transparence administrative.

Pour la CPI, un acte signé par des terroristes vaut manifestement plus qu’une enquête sérieuse. Une justification risible, alors que ces responsables ont orchestré des massacres et que leur disparition reste invérifiable. Pourtant, cette même Cour cible sans hésitation des dirigeants israéliens, comme Benjamin Netanyahu, dont le seul « crime » est de défendre leur peuple contre des groupes qui, dans tout pays occidental, auraient été neutralisés militairement depuis longtemps.

La Torah exige que la justice ne ferme pas les yeux sur le mal : « Tu ne laisseras pas vivre le meurtrier » (Chémot 21:12). Le Talmud, anticipant cette mascarade, avertit : « Quand le tribunal terrestre se couvre de honte, c’est vers le Ciel que les justes lèvent les yeux » (Sanhédrin 7a).

Et même si l'on a que faire de l'esprit de justice de la Torah et de ses principes qui ont inspiré toutes les civilisations, comment ne pas ressentir un profond dégoût face à tant d’hypocrisie et de lâcheté ? Lorsque l'on détourne délibérément le regard des crimes les plus abjects comme des enlèvements, massacres, utilisation cynique de boucliers humains. Et tout cela en accablant ceux qui osent résister.

C'est bien plus qu'une simple injustice : c'est une trahison morale. Rachi commente amèrement, concernant la mort d'Abel: « Malheur au juge qui prend le meurtrier pour un innocent, car il rend le sang des victimes aussi criant que celui d’Abel » (Béréchit 4:10).
Une leçon que la CPI ignore, préférant recycler des fables terroristes en « preuves » juridiques. Fermer les yeux sur la barbarie tout en condamnant ceux qui la combattent, n'est-ce pas là le comble du renversement des valeurs ? Une telle attitude ne relève pas seulement de la faiblesse, mais d’une complicité silencieuse qui souille la dignité même du droit et de la vérité.

Quant au Din Emet (jugement véridique), pilier de la Torah, il exige que « le juste ne soit pas traité comme le coupable » (Dévarim 25:1).
Or, la CPI inverse les rôles avec un cynisme digne des pires régimes : elle accuse les soldats qui libèrent des otages, mais absout ceux qui brûlent des familles entières. Le Rabbi de Kotzk ironisait : « Le monde aime juger les saints et sanctifier les juges corrompus. » Un spectacle que la CPI met en scène à La Haye, sous les applaudissements des régimes qui financent le Hamas tout en pleurnichant sur les « droits humains ».

Le devoir de Pikoua'h NefeCh (préservation de la vie), central dans la loi juive, légitime la réponse d’Israël face à des ennemis jurant son annihilation. Criminaliser cette défense, comme le fait la CPI, revient à inverser les valeurs : les victimes sont traitées en bourreaux, et les bourreaux en victimes. Une aberration dénoncée par le prophète Icha'ya« Malheur à ceux qui disent du bien au mal et du mal au bien » (5:20).

Sur le plan juridique, Israël rappelle que la CPI n’a aucune légitimité dans ce conflit. L’Autorité palestinienne, signataire des accords d’Oslo, n’est pas un État souverain — un fait ignoré par la Cour. Le Rambam précise qu’un tribunal sans autorité reconnue ne peut prétendre à la justice (Michné Torah Hilkhot Sanhédrin 2:7). Or, la CPI, manipulée par des régimes hostiles à Israël, incarne cette illégitimité.

Enfin, cette partialité rappelle un principe talmudique« Quand les nations accusent Israël, c’est souvent leur propre corruption qu’elles projettent » (Midrache Rabba). Alors que l’Occident, divisé, laisse des institutions comme la CPI se discréditer, le peuple juif puise dans sa tradition la force de résister à ce théâtre de l’absurde — et la certitude que « la vérité, même écrasée, finit par se relever » (Talmud, Sanhédrin 97a).

Enfin, rappelons l’avertissement du Maharal de Prague qui lie la survie miraculeuse d’Israël à sa mission éthique, soulignant que la haine des nations envers les Juifs est une guerre contre la vérité elle-même, car Israël incarne la Loi divine: 
« Celui qui hait Israël finit par haïr la vérité elle-même. » Netivoth Olam (Netiv HaTorah, ch. 4) 

Pour finir
je m'adresserais à la CPI on lui suggérant de s'amuser bien jusqu’au jour où « le Juge de toute la terre rendra justice » (Béréchit 18:25).

Rav Meïr Hazan