Ils décidèrent d'observer un jeune de trois jours, se réunirent dans leurs synagogues et maisons d'études pour supplier l'Eternel d'avoir pitié de son peuple et d'annihiler les projets de l'ennemi. Pourquoi ne décidèrent-ils pas dés ce jour de se préparer à la lutte, à la résistance armée ? (Ce n'est que par les décrets lancés deux mois plus tard par Mardochée et contresignés par le Roi que l'autorisation leur fut donnée - Note du traducteur). Mais lorsque les Syriens, sous le règne d'Antiochus, décidèrent d'imposer le culte et la culture grecque à tous les habitants du royaume, y compris ceux de la Judée, interdisant aux Juifs l'étude de la Tora et la pratique de ses commandements, que firent nos ancêtres ? Ils " prirent le maquis ", se révoltant contre les décrets de l'ennemi, décidé à lutter par les armes pour leur foi ! Antiochus La Communauté d'Israël s'adressa en quelque sorte à l'Eternel en ces termes : "Ta lumière, la Tora, Tu nous l'as confiée ; notre lumière, le souffle de vie qui est en nous, elle est en Tes mains. Nous Te la confions, sachant que si nous veillons sur Ta lumière, Tu ne nous abandonneras pas au glaive de nos ennemis! Car ils en veulent à la fois à Ta lumière et à la notre, à notre vie spirituelle et à notre vie physique " ! La loi divine ainsi que la Chékhina nous ont déjà quittés, et l'ennemi veut détruire également notre lumière, le souffle de notre vie. Il ne reste dés lors à Israël qu'une voie : la Téchouva, le retour sincère aux sources mêmes, afin que la Chékhina revienne : aucun ennemi ne pourra alors nous détruire ! Mais lorsque le Roi Antiochus voulait éteindre, étouffer la lumière divine en nous, en interdisant l'étude de la Tora et la pratique des Mitsvote, nos ancêtres n'avaient que le choix entre abjurer, trahir leur serment de fidélité à Dieu, ou se révolter et lutter contre l'ennemi, jeter leur vie dans la balance ! Car ils savaient qu'une vie sans Tora n'a plus de valeur. Car le but essentiel de la lutte contre les Syriens, c'était de préserver la lumière divine de la Tora que l'ennemi voulait éteindre à tout jamais ! Nous entonnons en plus le cantique du Hallèl, afin d'exalter nos âmes au souvenir de la victoire de cette poignée d'hommes, inspirés par le souffle divin de la Tora, sur un ennemi supérieur en nombre et puissamment armé ! Cette victoire devait prouver à notre peuple que la Chékhina résidait toujours à Sion! C'est pourquoi les réjouissances matérielles, dont la Sé'ouda (repas) obligatoire, caractérisent la fête. La récitation de " 'Al Hanissim ", pour remercier Dieu de nous avoir sauvés des dangers qui nous menaçaient, est commune aux deux fêtes. Éphémérides de l'année juive |