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C’est pourquoi D’ a mis à notre disposition une arme exceptionnelle, puissante et efficace: LA TECHOUVA. C’est à dire, la possibilité d’effacer totalement nos fautes en les regrettant et en s’engageant à les abandonner définitivement. La possibilité de Téchouva (littéralement: retour vers D’), est la conséquence d’un principe fondamental institué par Le Maître du Monde au moment de la création de l’homme: LE LIBRE ARBITRE. Nos Sages nous enseignent: « Tout est entre les mains de D. sauf la crainte de D. » (Traité Bérakhote 33b). En d’autres termes, quand D-ieu décide de faire descendre une âme dans ce monde–ci et de lui donner une enveloppe corporelle, il fixe tous les éléments de sa personnalité physique et spirituelle: sera-t-il grand ou petit, fort ou faible, en bonne santé ou pas, riche ou pauvre, intelligent ou pas etc. Une chose, par contre, reste exclusivement entre les mains de l’homme et ne dépend que de sa volonté: choisir le chemin de la Torah ou son contraire, accomplir les Mitsvote ou pas. En bref, faire la volonté de D-ieu ou pas. Toutefois, à chaque instants de sa vie, l’homme à l’entière possibilité de déterminer son engagement par rapport à D’ et de faire Téchouva. Comment comprendre alors l’attitude de D. par rapport à Par’o ? « Et l’Éternel endurcit le cœur de Par’o, et il ne renvoya pas les enfants d’Israël » (Chémote 10/20). Comment concevoir que D. a sciemment empêché Par’o de faire Téchouva et de libérer les Bné Israël, alors que cela contredit le principe fondamental du libre arbitre, que D. lui même à accorder, sans exception, à chaque homme sur cette terre. Le concept du libre arbitre apparaît dans la Tora dans la Paracha Nitsavim (Deutéronome 30,19). « j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction, tu choisiras la vie afin que tu vives, toi et ta descendance, aimant le Seigneur ton Dieu, écoutant sa voix et t'attachant à lui; car là est ta vie et ta longévité, c'est ainsi que tu demeureras sur la terre que le Seigneur a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob ». Comme nous disent nos sages: (Traité Bérakhote 18a et b) Les Tsadikim (les justes) sont appelés vivants même après leur mort; les Récha’im (les mécréants) sont appelés mort même de leur vivant. On peut maintenant comprendre l’explication du livre Vayomèr Yéhouda. Puisque la Tora nous a dévoilé le concept du libre arbitre dans un verset qui fait allusion à la vie, c’est pour nous enseigner que ce concept ne s’applique qu’au vivant, excluant le Racha’ dont les fautes sont tellement énormes qu’il est appellé mort de son vivant. Si D’ le garde en vie dans ce monde ce n’est pas à cause de ses mérites personnels mais parce qu’il devient un élément du plan Divin (une marionnette en quelque sorte). C’est le cas de Par’o (Pharaon) à propos duquel il est dit: « Mais voici pourquoi je t’ai maintenu: pour te montrer ma puissance, et pour que l’on publie mon nom sur toute la terre » (Exode 9, 16). La Tora cite deux cas de ce type : Par’o (Pharaon) et Si’hone roi de ‘Héchbone (Deutéronome 2, 30), tous deux rapportés par le Rambam ci-dessus. D’ ne souhaite aucunement la mort des pécheurs mais l’abandon de leurs fautes comme il dit: « D’ ne désire pas la mort du pécheur, mais qu’il revienne de sa voie mauvaise et qu’il vive » Ezechiel, 33/11). Ou encore: « Que disparaissent les fautes de la terre » (Psaumes 104, 35). Il est écrit les fautes et non pas les fauteurs (Bérakhote 10a). Toutefois Toutefois celui qui désire bénéficier de la vie dans ce monde-ci et dans le monde futur sait ce qu’il lui reste à faire! |