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Et le Séfèr Ha'hinoukh écrit: « L'interdiction s'explique par le fait que le Saint béni soit-Il recherche le bien de ses créatures et il nous a donc donné ces commandements pour que nous vivions en paix avec nos prochains, car colporter ne mène qu'à la querelle et à la dispute » (Commandement 236). La médisance est plus grave que l'idolâtrie, les perversions sexuelles et le meurtre qui sont pourtant châtiés dans ce monde-ci et privent le transgresseur du Monde Futur... La médisance est assimilée à une négation de D. et fait trois victimes : celui qui la dit, celui qui la reçoit et celui qui est visé par la médisance; celui qui la reçoit est encore plus fautif que celui qui la dit » (Hilkhote Dè'ote 7,1). Un juge n'a pas le droit d'entendre une des parties en l'absence de l'autre (Hilkhote Sanhédrine 21,7). Par amour pour les enfants d'Israël qu'il a appelé mes fils, D. a voulu les éloigner de toute forme de médisance qui conduit à la dispute et à la querelle et qui est la cause de notre exil actuel ('Hafèts Haïra). La médisance est interdite même lorsqu'elle est vraie et elle est d'autant plus regrettable lorsqu'elle vise des membres de la famille ou un groupe ethnique au sein du peuple. Le Saint béni soit-Il sera particulièrement dur envers ceux qui disent du mal de leurs prochains, car chaque homme, chaque famille a ses défauts et seul D. est parfait; il faut donc éviter la porte de l'interdit et la fuir comme le glaive... (Pélé Yo'éts).. Lorsqu'un homme dit du mal, il porte atteinte à sa langue et obscurcit tous les mondes, et le Gaone de Vilna écrit: «Le monde est vain et malheur à ceux qui recherchent la vanité. Ils sont comme ceux qui boivent de l'eau salée, qui ont l'impression d'apaiser leur soif alors qu'ils ne font que l'augmenter encore. Pour toute parole vaine, l'homme est condamné après sa mort à errer d'un bout à l'autre du monde, mais il est impossible de s'imaginer les souffrances que l'on devra endurer pour toute parole interdite, telle que la médisance et les malédictions proférées en pleine synagogue... Le Chabbate et les jours de fête, il faut éviter toute parole qui n'est pas vraiment nécessaire... La véritable mortification et le véritable repentir, c'est de mettre un frein à sa bouche et à ses désirs» (Iguérèt Hagra). Lorsqu'un homme dit du mal, il porte atteinte à sa langue et obscurcit tous les mondes, et le Gaone de Vilna écrit: «Le monde est vain et malheur à ceux qui recherchent la vanité. Ils sont comme ceux qui boivent de l'eau salée, qui ont l'impression d'apaiser leur soif alors qu'ils ne font que l'augmenter encore. |
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La bénédiction ne s'applique que sur ceux qui imitent sa conduite, en disant la vérité comme lui et en étant miséricordieux et généreux comme lui, alors qu'envers les menteurs, qui vont à l'encontre de tout ce qu'il représente, D. aura une attitude contraire à ses habitudes, leur enverra toutes sortes de malédictions et les plongera dans les soucis, les disputes et les souffrances, au lieu de leur accorder la joie, la paix et les délices. Le fait que la Tora ait employé le terme d'éloignement nous enseigne qu'il ne faut absolument pas tendre l'oreille à ce qui apparaît comme un mensonge, même s'il n'est pas certain » (Commandement 74). «Le sceau de D., c'est la vérité» (Chabbate 55a), et la vérité est un gage de longévité (voir Sanhédrine 97). Il est regrettable que le mensonge soit devenu monnaie courante dans notre société en particulier dans les relations commerciales où les marchands sont prêts à jurer n'importe quoi sur la tête de leurs parents en vue de tromper leurs clients. |
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2. Voici ceux qui n'ont pas droit au Monde Futur et sont voués à la destruction: les hérétiques, ceux qui rejettent la Tora et la résurrection des morts, et les médisants». 3. Contrairement à ce que l'on pense généralement, il est interdit de dire du mal de son prochain même si c'est la pure vérité; celui qui médit transgresse un commande¬ment négatif même s'il dit la vérité, la calomnie étant une faute encore plus grave. 4. Les médisants qui passent leur temps à médire des autres sont voués à l'extermination. 5. La médisance et la poussière de médisance (Avak Lachone Hara') sont interdites même dans le cas où notre prochain, fût-ce notre père ou notre maître, nous ordonne de raconter ce que nous savons sur une tierce personne. 6. Il est interdit de médire et de colporter même si on risque de perdre son travail à cause de son silence et à plus forte raison si c'est juste pour éviter de passer pour un imbécile aux yeux de son entourage avide de médisances, comme il est dit: «Il est préférable d'être appelé imbécile toute sa vie que d'être impie un seul in: tant devant D.». Au contraire, s'il se muselle, sa récompense sera inestimable. Il est même permis de mentir pour ne pas envenimer les rapports entre différentes personnes. 7. La médisance sur son prochain est interdite par la Tora même si elle nous discrédite nous-mêmes, même si elle n'est pas motivée par la haine et même si nous n'avions aucune intention blessante. 9. La médisance est interdite aussi bien sur un homme que sur une femme, que ce soit sa propre femme ou celle d'un autre, et même sur un mineur ou sur un ignorant. 10. Des phrases telles que: « Untel ne changera jamais » ou « Je ne vous raconterai rien sur untel » et des louanges de son prochain devant ses ennemis sont de la poussière de médisance. Extrait du livre Habaïte Hayéhoudi |