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On raconte à ce propos qu'à certaines époques de notre histoire, les ennemis soupçonnaient les juifs de vouloir se révolter contre eux; prenant ces sonneries pour un signal de sédition, ils pensaient se ruer sur nous pour nous exterminer! C'est pourquoi ils placèrent des observateurs dans nos synagogues, et en leur présence, les sonneries n'eurent pas lieu. Les sonneries eurent alors lieu après le départ des gardes. Le danger passé, nos Sages, maintenant la récitation des Malkiyot, Zikronote et Chofarote ainsi que les sonneries du Chofar de la prière de Moussaf, ont ordonné des sonneries supplémentaires après la lecture de la Tora, avant Moussaf (d'après le Choul'hane ‘Aroukh du Grand Rabbin Weill). |
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Ceci de peur que, pour apprendre à sonner, on ne porte le chofar auprès d'une personne compétente, ce qui pourrait entraîner une profanation du Chabbate (transport d'un objet du domaine privé dans le domaine public). Si grande est la sainteté du Chabbate que la simple crainte de sa profanation par une personne supprime une Mitsva qui concerne toute la communauté! Et ceci même dans une ville où il y a un ‘Érouv et où par conséquent il est permis de porter le Chabbate! La sonnerie du deuxième jour lorsque le premier tombe un Chabbate, remplace celle qui d'ordre Rabbinique a été supprimée le premier jour. A l'époque où le Sanhédrine siégeait encore, la sonnerie à Jérusalem avait lieu même le Chabbate tant que le Sanhédrine était réuni. Car l'interdiction de sonner le chofar le Chabbate n'avait effet qu'en dehors de Jérusalem. |