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![]() Elle fait suite à l'ère des Zougote (les paires), et précède la période des Amoraïm, qui a duré plus ou moins 130 ans. Le terme araméen de Tanna (pluriel : Tanaïm) est dérivé de Channa, dont dérive aussi Michna. Il signifie répéter les opinions de ses maîtres et prédécesseurs. Dans le judaïsme, l'aspect de répétition garantit la valeur de l'opinion : d'aucuns, comme Rav don Its’hak Abravanel , n'hésitent pas à pourfendre les opinions de Sages lorsqu'ils ne les tiennent pas d'un maître, considérant que cela ne relève que de la spéculation humaine, et non de l'esprit divin. Ce titre de "répétiteurs" par lesquels ils se désignaient est donc la marque d'une grande modestie, car ils étaient en réalité des normateurs, innovant en matière de conduite à tenir (Halakha) et d'interprétation pour les générations futures, comparant diverses opinions, et choisissant celle qui serait à la fois la plus viable et la plus fidèle aux enseignements de la Loi écrite.. ![]() Il y eut également d'autres centres à Lod, à Bné Brak, et Usha. Les Tanaïm exerçaient souvent des professions modestes (sandaliers, bûcherons, brûleurs de charbon,...), outre leur rôle d'enseignants, législateurs et représentants de leur peuple auprès des ambassades romaines. ![]() - l'école de Hillel, tenante d'une certaine souplesse de peur de décourager certains devant l'astringence de la discipline requise pour exécuter la Loi. - l'école de Shammaï, beaucoup plus littéraliste et rigoureuse au niveau du traitement et de l’application de la Halakha. Selon le Talmud, aboutissement après plusieurs siècles du travail entrepris par les Tanaïm :" Ceci et cela sont les paroles du Dieu vivant, mais la Halakha a été fixée selon l'école de Hillel". ![]() Texte Debut de Paragraphe Cependant, ce que l’on connaît d’eux est très souvent tiré du Talmud, mélangé à des allégories, voire des récits miraculeux. Après l'ère de la Michna, le terme Tanaïm désignera des "répétiteurs" au sens propre du terme, dont la fonction ne sera plus d'innover mais de rapporter les enseignements. Ces érudits ne comprenaient pas toujours les enseignements qu'ils rapportaient. |
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![]() Tombeau de Shmaya et Avtaliyon 2ème génération : Antigone, l’homme de Sokho 3ème génération : Yossi ben Yo’ézer et Yossi ben Yo’hanane 4ème génération : Yéhochoua’ ben Péra’hia et Nitaï Ha-Arbéli 5ème génération : Yéhouda ben Tabaï et Chim’one ben Chéta'h 6ème génération : ‘Akabya ben Mahalalèl, Chémaya et Avtaliyone 7ème génération : Hillel et Chammaï; Rabbi Yo’hanane ben Bagbag; Rabbi Né’hounia ben Hakana; Rabbane Gamlièl l'ancien; Rabbane Chim’one ben Gamaliel l'ancien. |
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![]() 1ère génération : Rabbi Eli’ézer ben Ya’akov, Rabbi Tsaddok, Rabbane Yo’hanane ben Zakkaï, Rabbi El’azar Hamoda’i, Rabbane Chim’one ben Gamaliel le second, Rabbi ‘Hanania ozer haKohen, Rabbi ‘Hanina ben Dossa, Rabbi ‘Hanina ben Téradiyone, Rabbi ‘Hanina ben Hakhinaï et Chémouèl Hakatane. 2ème génération : Rabbi Tarfone, Rabbi ‘Akiva, Rabbi El’azar ben ‘Azaria, Rabbi Ichma’ël, Rabbi Yo’hanane ben Béroka, Rabbi Ichma’ël son fils, Elicha ben Avouya, Rabbi El’azar ben ‘Hisma, Rabbi Yéhouda ben Téma, Rabbi El’azar di Bartota et Rabbi Matia ben ‘Harach. ![]() Grotte d'étude de Rabbi Yéhouda Hanassi à Pékiin 3ème génération : Rabbi Meïr, Rabbi Yéhouda bar ‘Ilaï, Rabbi Yossi Hagalili, Rabbi Yo’hanane Hasandélar, Rabbi El’azar ben Chamoua, Chim’one ben ‘Azaï, Chim’one ben Zoma, Rabbi Eli’ézer ben Ya’akov, Rabbi ‘Halafta. 4ème génération : Rabbi Yéhouda Hanassi, Rabbane Gamaliel son fils, Rabbi Chim’one bar Yo’haï, Rabbi Chim’one ben El’azar, Rabbi Ichma’ël ben Rabbi Yossi, Rabbi Yonathane. |