Rabbi Elya Lopian (1872-1970), le révéré Tsaddik et Machguia'h (guide spirituel) de la Yéchiva de Kfar 'Hassidim, en Israël, décrivit un jour au cours d'un « Shmuess » (conférence de moussar) une scène tragique qui lui avait été rapportée plusieurs années auparavant.
Pendant la Première Guerre Mondiale, expliqua Rabbi Elya, la pauvreté sévissait dans de nombreuses villes et villages d'Europe de l'Est, où les gens souffraient terriblement de faim et de malnutrition. Le jeune fils d'une famille lituanienne tomba ainsi gravement malade et perdit toutes ses forces par manque de nourriture.
Un jour, un groupe d'enfants vint lui rendre visite.
Quand ils entrèrent dans sa chambre et se dirigèrent vers son lit, le petit garçon leva les yeux vers son père et demanda: "Qui sont ces enfants?"
"Ce sont les garçons de ta classe," répondit tristement son père.
Ce dernier comprit que son fils commençait à perdre l'esprit à cause de sa maladie, et qu'il ne reconnaissait plus ses camarades de classe.
Quelques jours plus tard, le frère du jeune garçon pénétra dans la chambre. A nouveau, celui-ci demanda: "Qui est¬ce?"
Le père se pencha et murmura doucement à l'oreille de 50n fils, "C'est ton frère, mon enfant."
Une semaine plus tard, un homme s'approcha du lit de l'enfant malade. Ce dernier leva la tête et demanda, avec un grand effort, "Qui êtes-vous?"
L'homme baissa les yeux et dit, les larmes aux yeux: C'est moi, mon fils. Ton père."
Rabbi Elya Lopian se tut un moment en se représentant cette scène tragique, puis s'exclama: "L'une des terribles conséquences de la famine est qu'elle peut empêcher un enfant de reconnaître son propre père!"
"Savez-vous quelle leçon je tire de cela?" demanda R' Eiya à ses Talmidim.
"Chaque Juif est créé avec un Néfech (âme), et de même que le corps, l'âme doit être nourrie, le Néfech doit être rassasié trois fois par jour par les Téfilote de Cha'harite, Min'ha et Maariv (les trois prières de la journée).
Le Néfech a besoin d'un régime quotidien de Tora, complété par des Mitsvote.
Si quelqu'un prive son Néfech de ces nourritures, il s'affaiblira au point de ne plus reconnaître son Père, c'est-à-dire Hachem.
Pendant la Première Guerre Mondiale, expliqua Rabbi Elya, la pauvreté sévissait dans de nombreuses villes et villages d'Europe de l'Est, où les gens souffraient terriblement de faim et de malnutrition. Le jeune fils d'une famille lituanienne tomba ainsi gravement malade et perdit toutes ses forces par manque de nourriture.
Un jour, un groupe d'enfants vint lui rendre visite.
Quand ils entrèrent dans sa chambre et se dirigèrent vers son lit, le petit garçon leva les yeux vers son père et demanda: "Qui sont ces enfants?"
"Ce sont les garçons de ta classe," répondit tristement son père.
Ce dernier comprit que son fils commençait à perdre l'esprit à cause de sa maladie, et qu'il ne reconnaissait plus ses camarades de classe.
Quelques jours plus tard, le frère du jeune garçon pénétra dans la chambre. A nouveau, celui-ci demanda: "Qui est¬ce?"
Le père se pencha et murmura doucement à l'oreille de 50n fils, "C'est ton frère, mon enfant."
Une semaine plus tard, un homme s'approcha du lit de l'enfant malade. Ce dernier leva la tête et demanda, avec un grand effort, "Qui êtes-vous?"
L'homme baissa les yeux et dit, les larmes aux yeux: C'est moi, mon fils. Ton père."
Rabbi Elya Lopian se tut un moment en se représentant cette scène tragique, puis s'exclama: "L'une des terribles conséquences de la famine est qu'elle peut empêcher un enfant de reconnaître son propre père!"
"Savez-vous quelle leçon je tire de cela?" demanda R' Eiya à ses Talmidim.
"Chaque Juif est créé avec un Néfech (âme), et de même que le corps, l'âme doit être nourrie, le Néfech doit être rassasié trois fois par jour par les Téfilote de Cha'harite, Min'ha et Maariv (les trois prières de la journée).
Le Néfech a besoin d'un régime quotidien de Tora, complété par des Mitsvote.
Si quelqu'un prive son Néfech de ces nourritures, il s'affaiblira au point de ne plus reconnaître son Père, c'est-à-dire Hachem.