Un matin, le lait qu'on avait mis à bouillir déborda chez Rav Isser Zalman Meltzer.
Je sais pourquoi, confia-t-il immédiatement à la Rabbanite. Ce matin, lorsque le mendiant qui se présente régulièrement ici est venu, on ne lui a donné qu'un seul sou au lieu des deux qu'on lui remet d'habitude. Le lait qui s'est perdu correspond probablement exactement à la somme qu'on lui a refusée ... »
Vous vous demandez sans doute d'où je tiens cela?
Écoutez donc ce qui se passa chez le Rav ‘Haïm de Volozhin z’’al:
On vint un jour raconter à Rabbi ‘Haïm que le seau qu'ils utilisaient pour puiser de l'eau (on n'avait pas encore l'usage de l'eau courante à l'époque) était tombé au fond du puits et qu'on ne parvenait pas à l'en retirer.
Rabbi ‘Haïm, immédiatement, se mit à faire des comptes ... De quoi s'agissait-il?
On avait l'habitude, au foyer de R' Haïm, de prélever non pas le Ma'asser (Le dixième des revenus), mais le cinquième de toute somme reçue.
Or, le matin même, la question s'était posée, à propos d'une certaine somme d'argent, de savoir si on en avait bien
prélevé le cinquième ou seulement le dixième. R' Haïm avait tranché qu'on pouvait être moins strict et se servir de toute la somme.
A présent cependant, après avoir entendu que le seau s'était perdu, R' Haïm recommençait ses comptes: il s'avéra que le prix du seau correspondait exactement à cette différence qu'on n'avait peut-être pas prélevée. R' Haïm, sans perdre de temps, prit la somme en question et la mit dans le tronc destiné à la tsedaka.
Quelques instants plus tard, on vint lui annoncer que le seau était récupéré! »
Le Maguid parle, Éditions Raphaël
Je sais pourquoi, confia-t-il immédiatement à la Rabbanite. Ce matin, lorsque le mendiant qui se présente régulièrement ici est venu, on ne lui a donné qu'un seul sou au lieu des deux qu'on lui remet d'habitude. Le lait qui s'est perdu correspond probablement exactement à la somme qu'on lui a refusée ... »
Vous vous demandez sans doute d'où je tiens cela?
Écoutez donc ce qui se passa chez le Rav ‘Haïm de Volozhin z’’al:
On vint un jour raconter à Rabbi ‘Haïm que le seau qu'ils utilisaient pour puiser de l'eau (on n'avait pas encore l'usage de l'eau courante à l'époque) était tombé au fond du puits et qu'on ne parvenait pas à l'en retirer.
Rabbi ‘Haïm, immédiatement, se mit à faire des comptes ... De quoi s'agissait-il?
On avait l'habitude, au foyer de R' Haïm, de prélever non pas le Ma'asser (Le dixième des revenus), mais le cinquième de toute somme reçue.
Or, le matin même, la question s'était posée, à propos d'une certaine somme d'argent, de savoir si on en avait bien
prélevé le cinquième ou seulement le dixième. R' Haïm avait tranché qu'on pouvait être moins strict et se servir de toute la somme.
A présent cependant, après avoir entendu que le seau s'était perdu, R' Haïm recommençait ses comptes: il s'avéra que le prix du seau correspondait exactement à cette différence qu'on n'avait peut-être pas prélevée. R' Haïm, sans perdre de temps, prit la somme en question et la mit dans le tronc destiné à la tsedaka.
Quelques instants plus tard, on vint lui annoncer que le seau était récupéré! »
Le Maguid parle, Éditions Raphaël