
A part l'aspect national, cette journée revêt également une connotation religieuse, avec le "renouvellement de l'acceptation du joug divin" et de "pardon", très proche de la signification de Yom Kippour.
Cette festivité a aussi une connotation sociale, car elle est placée sous le signe de l'amitié, l'hospitalité, la solidarité et l'entraide, rappelant à beaucoup d'égards la Mimouna marocaine. Les Juifs en Ethiopie, disséminés dans des villages parfois éloignés les uns des autres, se réunissaient une fois par année en un seul lieu, lors d'une grande fête populaire, préparée et organisée en commun, lors de laquelle les gens se retrouvaient dans la joie et fraternisaient.
Enfin, cette fête comporte un aspect éducatif fondamental, car dans la société traditionnelle éthiopienne, le respect des jeunes pour les personnes âgées est un principe sacré, ainsi que la révérence pour les chefs spirituels (Kess) de la communauté. De même, il règne une atmosphère de pudeur et d'humilité dans les relations interpersonnelles.
En insérant ce jour dans la liste des fêtes communautaires nationales, et en l'introduisant dans les programmes scolaires, la Knesset a restitué l'honneur du à cette ancienne et prestigieuse communauté souvent négligée. Mais elle va surtout permettre à la société israélienne en voie d'occidentalisation, non seulement de faire connaissance avec les traditions de cette judaïcité, mais aussi de reprendre contact avec des valeurs naturelles du Judaïsme maintenues intactes par ces Juifs, telles que l'amour d'Érètz Israël, la foi en D-ieu, la solidarité ou le respect des valeurs de la famille.
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Source : Arouts7